Casquette Verte dévoile la leçon d’enfance qui a forgé sa résilience
Quand on parle de Casquette Verte, difficile de ne pas penser au dépassement de soi. À travers ses aventures sur ultra-trail et ses réflexions sur la vie, Alexandre Boucheix alias Casquette Verte nous livre les secrets de sa résilience hérité de son enfance.
Aller là où c’est impossible
Pour Alex, beaucoup de sa résilience et de sa capacité à se dépasser trouvent leurs racines dans son enfance. « Ma mère m’a éduqué, et ça vient de là : tu es face à un mur, tu ne rebrousses pas chemin. Tu continues à essayer de le monter, trouver des subterfuges, pour pouvoir y arriver », raconte-t-il dans le podcast “Dans la Tête d’un Coureur”.
Il explique que cette éducation, axée sur la persévérance et la créativité face aux défis, a profondément marqué sa manière d’aborder la vie et le sport. « Ces valeurs de résilience et de détermination, je les ai retrouvées plus tard dans ma pratique de l’ultra. »
Bien qu’il ne considère pas avoir eu une enfance difficile, Alex se souvient des petites contraintes imposées par ses parents, qui ont forgé son caractère. « J’ai grandi dans un univers de contraintes, et c’est là où je suis le meilleur. Professionnellement ou dans mon aspect créatif, c’est sous contraintes que je me sors les doigts. »
Des leçons d’enfance à l’ultra-trail
En ultra-trail, comme dans la vie, Alex applique les leçons apprises dans son enfance. « L’ultra, c’est apprendre à tomber, se relever et continuer. Ça t’enseigne que les moments difficiles ne sont jamais définitifs. » Il souligne que ce sport est autant une exploration mentale qu’un effort physique : « Ceux qui vont plus loin dans cette pratique, ce sont souvent ceux qui, dès l’enfance, ont appris la résilience. »
Lorsqu’il revient sur ses années de jeune écolier, il se décrit comme un enfant malin qui trouvait des solutions, parfois inattendues, pour avancer. « J’étais ce gamin qui faisait du hacking. J’avais compris que le premier rang, c’est là où on peut le mieux écouter, et aussi là où on est le moins surveillé quand on discute ! »
Courir pour l’essentiel
Ce qui distingue Alex, c’est son approche instinctive du sport. « Je cours pour le plaisir, pas pour cocher des cases ou suivre des règles. Pour moi, chaque sortie doit avoir du sens, que ce soit pour réfléchir, pour décompresser ou pour me challenger. » Cette quête d’authenticité se retrouve dans tout ce qu’il entreprend.
Dans la vie, cette quête se traduit par une volonté de savourer chaque instant. « Je ne veux pas mourir à 30 ans et être enterré à 80 » dit-il. Une phrase qui résume parfaitement son envie de vivre pleinement, que ce soit sur les sentiers ou dans des moments simples avec sa famille.
Être un modèle, mais rester humain
Avec sa notoriété grandissante, Alex est conscient de l’impact qu’il peut avoir sur les autres. Il rappelle que le dépassement de soi est accessible à tous : « Pas besoin d’être parfait, il suffit de se lancer. »
Il partage volontiers ses échecs et ses doutes, rappelant que l’essentiel est de trouver du sens dans ce que l’on fait. « Être un exemple pour mon fils, ça m’oblige aussi à réfléchir à ce que je veux transmettre. C’est un défi autant qu’une source de motivation. »
Casquette Verte n’est pas qu’un ultra-traileur ; c’est un explorateur. À travers ses courses et ses réflexions, il nous invite à repousser nos limites, à trouver du sens dans l’effort et à savourer chaque instant. « Ce qui compte, ce n’est pas seulement la ligne d’arrivée, mais tout ce que tu apprends sur toi-même en y arrivant. »
Kilian Jornet, figure incontournable du trail mondial, a une approche spécifique de l’hiver. Originaire de Catalogne, il a choisi de vivre en Norvège, un pays aux conditions climatiques exigeantes, surtout pendant la période hivernale. Pourtant, loin d’être un frein, ces longs mois de neige sont pour lui une opportunité de se ressourcer et de renforcer sa préparation physique. Le site Coros nous révèle les 6 règles d’or qu’il suit pour tirer profit de cette période particulière.