Comment Préparer Sa Peau à Courir? (Ne faites plus d'erreurs!) W. Mathieu Blanchard
Beaucoup l’oublient, mais la peau est un facteur de performance. À ce titre, elle doit être préparée, soignée et préservée des nombreuses agressions extérieures. Alors, comment préparer au mieux sa peau pour courir ? Dans cet épisode, enregistré avec Mathieu Blanchard, découvrez comment la préparation de la peau est essentielle pour améliorer vos performances en course à pied. 🏃♂️
Un épisode enregistré en partenariat avec La Roche Posay
Course à pied : quels risques pour la peau ?
La course à pied est un sport d’extérieur. La peau du coureur est ainsi exposée à des risques spécifiques qu’il ne faut pas négliger.
Le soleil
Les UV dégagés par le soleil ont un impact significatif sur la peau.
Les UVA, présents toute l’année, pénètrent beaucoup dans le derme. Ils créent une pigmentation immédiate et temporaire et peuvent être à l’origine de stress oxydatif.
Les UVB quant à eux, sont à 90% absorbés par l’épiderme. Ce sont eux qui sont responsables du bronzage en activant la mélanine mais aussi des brûlures, aussi appelés « coups de soleil ». Activent la mélanine et donc le bronzage. Attention, le bronzage ne protège pas !
Le froid hivernal
Le froid entraîne une moins bonne oxygénation des vaisseaux de la peau. La barrière cutanée est ainsi fortement fragilisée. C’est cette agression qui provoque les sécheresses voire les potentielles gerçures qui apparaissent au cours de l’hiver.
Mais ces facteurs extérieurs ne sont pas une fatalité ! Le corps est une formidable machine biologique qui peut s’adapter à toutes les situations dès lors qu’on lui laisse le temps. Avec de la progressivité et des routines adaptées, il est possible de limiter les effets du soleil et du froid sur votre peau.
Préserver sa peau des effets du soleil
Pour se protéger du soleil, le premier geste indispensable est l’utilisation systématique d’une protection solaire adaptée. Pour les coureurs, l’indice de protection doit être élevé. La gamme Anthelios propose des protections solaires adaptées qui protègent aussi bien des UVA que des UVB. Avec un SPF de 30 à 50+, les produits de la gamme garantissent la préservation de votre peau durant l’effort. Disponibles en brume ou en crème, ils sont sans transfert, autrement dit aucun risque de migration vers les yeux qui pourraient compromettre le bon déroulement de vos entraînements.
Idéalement, la crème solaire doit être utilisée par tous les temps car les UV sont présents même lorsque le temps est voilé. Attention toutefois : il peut être très bénéfique de s’exposer au soleil sans protection à raison de 10 à 15 min par jour. Cela permet au corps de synthétiser la vitamine D. Mais un excès d’exposition peut avoir des effets désastreux, allant jusqu’au tant redouté cancer de la peau.
Gardez bien en tête que nous bénéficions dès notre naissance d’un « capital soleil » qui fonctionne schématiquement comme un permis à points. Une fois ce dernier épuisé par une exposition trop fréquente ou pas assez protégée, votre peau deviendra intolérante. Vous risquez alors des coups de soleil plus fréquents voire des réactions allergiques.
Ensuite, vous devez aider votre corps à se thermoréguler correctement. La thermorégulation est, avec la digestion, ce qui demande le plus d’énergie à votre organisme. Heureusement, l’adaptation à la chaleur est parfaitement possible et se révèle même plus aisée que l’adaptation au froid ou à l’altitude. Pour la faciliter, utilisez des vêtements blancs lorsque vous courez au soleil. Évitez de courir torse nu ! Cette idée, apparemment pas mauvaise, peut se révéler contre-productive car elle va favoriser l’évaporation rapide de votre transpiration, censée vous rafraîchir.
Bronzage, coups de soleil… Quelques conseils !
Le principal risque immédiat d’une exposition trop importante aux rayons du soleil est le fameux coup de soleil. Ce dernier n’est ni plus ni moins qu’une brûlure. À ce titre, elle peut être plus ou moins intense.
Le cas le plus classique est la brûlure au 1er degré. La peau est rouge, sensible et pèle légèrement au bout de quelques jours. Pour faire face à cette situation, il convient d’appliquer la règle des trois 15 : refroidir 15min sous 15 degrés à 15cm de la peau. Ensuite, il faut apaiser la zone à l’aide d’huile essentielle de lavande que vous pouvez ajouter directement dans un baume tel que le baume Cicaplast B5+.
Si vous devez vous réexposer, utilisez le baume B5+ SPF50 pour assurer une protection contre les UVA et UVB.
Le second cas est plus douloureux et porte plus à conséquence puisqu’il s’agit cette fois d’une brûlure au 2nd degré. Ici, des cloques feront leur apparition et la peau pèlera de façon bien plus significative. Dans un premier temps, il est conseillé de désinfecter la zone et d’appliquer de la tulle grasse. Par la suite, les soins seront les mêmes que pour un coup de soleil plus léger.
Dans tous les cas, évitez au maximum d’exposer la zone fragilisée. Portez des vêtements couvrants et utilisez un écran total.
Mais malgré les risques et les mises en garde, beaucoup limitent l’utilisation d’une protection solaire de peur de ne pas réussir à bronzer. Ce hâle synonyme d’été, de vacances et de beaux jours est particulièrement recherché. Bonne nouvelle : la crème solaire n’empêche pas de bronzer ! La coloration naturelle de la peau sera plus progressive certes, mais le bronzage se révélera plus durable si vous pensez à bien hydrater votre peau après l’exposition. Vous pouvez utiliser le baume AP+ relipidant de Lipikar ou encore la pommade réparatrice intensive de CeraVe.