Du Bataclan à l’UTMB : le récit de Gaëtan
Nous commémorons aujourd’hui un événement tragique. Un drame qui a endeuillé la France entière. Le 13 novembre 2015, notre pays subissait une vague d’attaques terroristes sans précédent. Gaëtan lui, se trouvait au Bataclan ce soir-là, un soir qui a marqué sa vie à jamais. Alors, comment trouver la force d’avancer ? Comment faire gagner la vie après avoir vu la mort de si près ? Gaëtan a trouvé sa réponse : la course à pied.
La vie d’avant : l’histoire de Gaëtan
Gaëtan est un homme de son temps. Il mène une vie à 100 à l’heure entre son travail, sa thèse, sa famille, ses amis… Mais un jour, il décide de s’essayer à la course à pied.
Au fur et à mesure du temps, il allonge les distances jusqu’à se lancer sur marathon. Seulement, Gaëtan n’est pas conformiste. Il n’aime pas se sentir enfermé dans un plan d’entrainement. Il fait les choses à sa manière et la distance reine le lui fait payer.
Qu’à cela ne tienne, il se relance dans l’aventure, tente d’apprendre à mieux se connaitre et à mieux appréhender son corps. Mais très vite, il comprend qu’il a sa place hors du bitume, sur les sentiers de trail. C’est le début d’une passion qui l’accompagnera dans tous les moments de sa vie.
cauchemar au Bataclan : le jour où tout bascule
Gaëtan est un grand fan de musique. Il aime écumer les concerts de rock et apprécie de nombreux groupes de métal. En apprenant que les Eagles of Death Metal se produisent au Bataclan le soir du 13 novembre, il n’hésite pas et réserve ses places avec deux amis.
C’est parti pour une soirée de folie : les 3 compères sont dans la fosse, prêts à profiter d’un concert endiablé. Mais rien ne va se passer comme prévu. Des coups de feu, des cris, partout des corps qui tombent sur le sol, inertes. Gaëtan est en train de vivre l’un des événements les plus dramatiques que la France ait connu : les attentats du Bataclan.
L’après Bataclan : la reconstruction
Finalement, Gaëtan s’en sort indemne, physiquement du moins. Il est profondément marqué par cette soirée de cauchemar au Bataclan. Mais il est bien décidé à faire triompher la vie.
Lui qui s’est inscrit à la Saint’Express avant le drame décide de ne pas annuler sa participation. Il sent qu’il doit continuer, qu’il ne peut pas laisser les terroristes lui arracher un tant soit peu de bonheur supplémentaire.
Déterminé, avec une volonté d’acier, il ne s’arrête pas là. Il a une idée en tête, une idée folle qui sonnerait comme un aboutissement de sa reconstruction à travers la course à pied : courir l’UTMB.