YOTTA : La nouvelle course de tous les possibles qui ravit le coeur des athlètes
Vichy, 20 juillet 2024. Sous l’implacable chaleur de l’été, un millier d’athlètes s’apprêtent à prendre part à un événement hors normes : la Yotta. Natation, course à pied, 5 boucles, une barrière horaire de plus en plus courte… Sensations fortes garanties !
Yotta 2024 : sport, émotions et innovation
C’est en 2022 que la première édition de la Yotta prend place au coeur de la ville de Vichy. Le concept est innovant : 1000m de natation, 8km de course à pied, 5 boucles à effectuer avec une barrière horaire dégressive à chaque tour. Un format XPS proposant 500m de natation et 4km de course ainsi qu’un relai et des courses kids sont aussi proposés pour permettre à chaque sportif de participer peu importe son niveau.
Très vite, des centaines de curieux se laissent tenter par l’aventure, intrigués par le caractère ludique et challengeant des barrières horaires. Sacha Rosenthal, PDG du groupe Xéfi et fondateur de la Yotta, déclarait déjà :
« Ce nouveau format ne s’est jamais vu ! Il est intriguant, perturbant et n’offre aucune certitude aux participants, même les plus aguerris. »
Devant l’engouement et les retours positifs des premiers participants, Sacha et son équipe décident de renouveler le projet. Aujourd’hui, la 3ème édition réunit plus de 1000 participants de tous niveaux, à l’aube des JO Paris 2024. C’est un défi réussi et la promesse d’un futur radieux pour la Yotta, destinée à devenir une échéance réputée à l’international.
Une pluie d’émotions autour d’une passion commune
L’engouement autour de la Yotta est bel et bien réel et pour cause : nous pouvions retrouver quelques-uns des meilleurs triathlètes longue distance du circuit français et international. Côté Français, Clément Mignon, Marjolaine Pierré, Hugo Tormento, Aurélien Raphaël ou encore Margot Garabedian étaient sur la ligne de départ aux côtés de concurrents internationaux de renom tels que Mano Koolhaas, champion d’Europe de triathlon longue distance.
De violents orages ont obligé l’organisation de la course à faire preuve d’une adaptabilité exemplaire. Il a en effet fallu réduire la distance initiale de moitié, changer les horaires et vérifier la qualité de l’eau le matin-même de la course.
Malgré ces désagréments qui auraient pu décourager les équipes et faire baisser le moral des troupes, tout le monde était au rendez-vous, promesse d’une course folle dans laquelle les amateurs pouvaient s’élancer aux côtés des élites.
Dès les premières boucles, la chaleur étouffante de ce mois de juillet fait office de véritable juge de paix. L’eau, pourtant gage de rafraîchissement, dépasse les 24 degrés. L’absence de vent rend l’atmosphère étouffante et les athlètes subissent de plein fouet ces conditions dantesques. Certains confessent entre deux boucles :
« Il y a une zone à l’extérieur du virage où l’eau est un peu plus fraiche. Quitte à perdre quelques secondes, je dévie pour profiter d’une fraicheur bienvenue. »
Avec une volonté de fer qui transparait à chaque passage de l’arche annonçant la fin d’un tour, les participants donnent le meilleur d’eux-mêmes, espérant jusqu’au bout pouvoir repartir sur la boucle suivante. 90% ont terminé 3 tours, 80% sont venus à bout des 4 et 56% sont parvenus à boucler toute la course.
Il faut dire qu’ils avaient des spectateurs de choix pour les encourager, puisque Camille Lacourt et Amélie Mauresmo ont fait le déplacement pour prendre part au relai qui se tiendra le lendemain. Les enfants d’Amélie s’aligneront quant à eux sur l’un des formats Kids.
“Le sport fait partie de ma vie, j’aimerais qu’il fasse partie de la leur et ils le savent. Participer à ces courses, c’est se familiariser avec de belles valeurs qui m’ont portée durant ma carrière” - Amélie Mauresmo
Pour les concurrents stoppés par l’implacable barrière horaire, aucune déception. Ils sont accueillis par les bénévoles, médailles en main, et par la clameur du public venu en nombre. L’originalité de la Yotta permet en effet d’offrir aux amateurs la ferveur qui accueille les élites. Alors que ceux qui ne passent pas le cut off terminent, les niveaux plus élevés sont encore en course et les spectateurs toujours survoltés.
Yotta : les élites au rendez-vous
L’heure est maintenant aux résultats. Chez les élites hommes, le hollandais Menno Koolhaas remporte une nouvelle fois la course avec une belle longueur d’avance, porté par des jambes en feu qui lui ont donné des ailes. Hugo Tormento prend la deuxième place tandis que le pisciacais Aurélien Raphaël arrive en 3ème position.
Du côté des femmes, c’est la suissesse Jolanda Annen qui s’impose après avoir mené la course du début à la fin. Elle est suivie par Margot Garabedian qui devance de très peu la slovaque Ivana Kuriackova.
Sacha Rosenthal, qui avait avait pris le départ de la course, est parvenu à effectuer 5 boucles. Il est accueilli à l’arrivée par son équipe, fière et émue de voir l’homme à l’origine du projet s’immerger autant dans les valeurs qui font sa force.
Cette 3ème édition est parvenue, malgré les obstacles mis sur sa route, à tenir toutes ses promesses. Preuve s’il en faut que la Yotta a encore une longue vie devant elle et que la boucle est loin d’être bouclée.
Pour tous, le marathon est une aventure, un défi qui nous pousse vers l’objectif final : la ligne d’arrivée. Pour Arnaud Tsamère, c’est un véritable chemin, celui de la reconstruction. Il nous raconte comment le sport et la course à pied l’on sauvé.