Comment bien structurer son année de course (et de vie) ?
SAFE PLACE, le nouveau programme de la saison 8 de Dans la Tête d’un Coureur !
Cette année, on a décidé de faire les choses un peu différemment. Et pour cela, ce sont Océane (alias @oceandreaa sur Instagram), suivie par près de 1,5 million d’abonnés, et son amie Charlotte (alias @Charlottemartn), toutes les deux créatrices de contenu – qui apporteront leur regard au travers de SAFE PLACE, le nouveau programme de la saison 8 de Dans la Tête d’un Coureur, pensé pour la Gen Z, cette génération de runners qui investit toujours plus les rues et franchit les lignes d’arrivée.
En reliant l’intime aux faits, elles éclaireront au fil des épisodes les comportements des coureurs et coureuses d’aujourd’hui. Deux voix complices, deux passionnées de sport, capables de jongler entre plaisir, performance… et la vraie vie.
Pour ce premier épisode de l’année, elles posent une question en apparence simple mais essentielle : comment bien structurer son année de course… et, par ricochet, son année tout court ?
Pourquoi planifier son année de course ?
On connaît tous deux profils de coureurs :
Ceux qui foncent sur Finishers à la recherche d’un dossard dispo (peu importe lequel, tant que ça claque).
Et ceux qui sortent leur calendrier, leur appli et leur vision board, prêts à calculer les cycles d’entraînement au millimètre.
Charlotte assume : « Je préfère structurer, parce que préparer une course, ça prend du temps. Un 10 km, c’est 6 à 8 semaines de prépa. Un semi, 8 à 12 semaines. Un marathon, 12 à 16 semaines. Si tu ne l’anticipes pas, tu vas droit dans le mur. »
De son côté, Océane reconnaît qu’elle fonctionne souvent au feeling : choisir une course pour l’envie, la dispo ou la proximité… quitte à prendre un dossard à la dernière minute. Une approche spontanée, mais qui peut vite se heurter à la réalité : aujourd’hui, même les courses locales affichent complet en quelques heures.
Fixer des objectifs, mais pas trop
Faut-il courir après les dossards toute l’année ? Pas forcément. Les deux sportives s’accordent : mieux vaut sélectionner quelques objectifs majeurs et compléter par des courses “plaisir”. « Enchaîner trois marathons en douze mois, ça m’a lessivée mentalement, raconte Océane. J’ai compris qu’il fallait des pauses. ». Elle ajoute « Si tu mises tout sur une seule course et que tu la rates, c’est le coup de massue. Avoir des objectifs secondaires, des “bouées de sauvetage”, permet de relativiser. »
Jouer avec les saisons
Courir toute l’année, oui… mais pas n’importe comment.
L’hiver, c’est souvent la période la plus difficile : froid, nuit, démotivation. Pour Océane, c’est LE moment où un objectif est indispensable : « J’avais besoin d’avoir Boston dans la tête pour me lever par -15°C à New York. »
L’été, à l’inverse, peut être l’occasion d’explorer d’autres disciplines : natation, vélo, triathlon, trail. Bref, varier les plaisirs pour éviter la monotonie.
L’automne et le printemps, eux, offrent des conditions idéales pour s’aligner sur un semi ou un marathon, quand la météo est plus clémente.
La tentation du “toujours plus”
Difficile d’échapper à la pression des réseaux sociaux : voir défiler les dossards, les chronos et les médailles peut donner envie de se lancer sur tout et n’importe quoi. Mais prudence : « Trop d’objectifs d’un coup, c’est le meilleur moyen de finir blessé ou dégoûté », prévient Charlotte.
Le vrai secret ? Trouver l’équilibre personnel : assez de courses pour se sentir progresser, mais pas trop pour préserver le plaisir.
Partager, c’est structurer
Enfin, un critère souvent négligé mais crucial : courir entouré. « Moi, je choisis mes courses en fonction de mes proches. Partager le dossard, l’échauffement, la ligne d’arrivée avec des amis ou de la famille, ça change tout », confie Charlotte.
Océane reconnaît que c’est un luxe qu’on n’a pas toujours… mais quand c’est possible, ça rend l’expérience inoubliable. Et parfois, c’est même l’occasion de découvrir une ville autrement : en week-end “marathon-tourisme”.
Les conseils à retenir
✅ Fixez 2 ou 3 grands objectifs annuels.
✅ Ajoutez des courses intermédiaires, sans pression, juste pour le plaisir.
✅ Respectez les saisons : hiver motivé, été varié, automne et printemps calibrés.
✅ Évitez d’enchaîner trop de dossards rapprochés.
✅ N’oubliez pas que parfois… la meilleure course, c’est celle qu’on ne fait pas.
🎧 Safe Place, c’est parti
Ce premier épisode de Safe Place nous rappelle que structurer son année de course, c’est un peu comme structurer sa vie : un équilibre subtil entre rigueur, plaisir et imprévus. Et comme le dit Océane en conclusion : « Ce qui compte, c’est de faire pour soi. »
À très vite pour un nouvel épisode !
Le dénivelé (positif ou négatif), ce n’est pas qu’une ligne sur un profil de course : c’est une science, un art… et parfois une souffrance.
Dans cet épisode, Mathieu Blanchard et Tristan Pawlak (coach et co-fondateur de Campus Coach) dévoilent tous les secrets pour grimper plus fort, descendre plus vite et surtout… durer plus longtemps.