1 miles en moins de 4 minutes ? J-7 AVANT LA TENTATIVE DE RECORD DU MONDE DE Faith Kipyegon !

Dans quelques jours, une nouvelle page de l’histoire de l’athlétisme pourrait bien s’écrire. Le 25 juin, à l’initiative de Nike, la double championne olympique Faith Kipyegon tentera de franchir une barrière jusqu’ici infranchie chez les femmes : courir un mile en moins de 4 minutes. Un défi aux allures de mission impossible… mais porté par une athlète d’exception dans un dispositif pensé pour l’exploit.

Et bonne nouvelle : nous serons sur place pour vous raconter cette tentative historique !

Crédit : Nike

Breaking4 : l’ambition de faire tomber un mythe

Après le marathon en moins de deux heures avec Breaking2, Nike relance une initiative au nom évocateur : Breaking4. L’objectif cette fois : faire tomber la légendaire barrière des 4 minutes sur le mile (soit 1609,34 mètres). Un mur chronométrique que personne n’a encore franchi chez les femmes, et qui nécessite une allure proche de 24 km/h.

Pour réussir, il faudra maintenir une moyenne de 59 secondes au tour de piste, pendant quatre tours. C’est dire à quel point la performance visée tutoie les extrêmes. Mais comme pour Breaking2, l’idée n’est pas de laisser l’athlète seule face au défi : un encadrement scientifique, des lièvres et des conditions optimales sont prévus pour maximiser les chances de réussite.

Faith Kipyegon : l’athlète idéale pour défier le chrono

Si quelqu’un peut s’approcher de cet exploit, c’est bien Faith Kipyegon. L’athlète kényane possède un palmarès impressionnant : double championne olympique, quadruple championne du monde et recordwoman actuelle du mile (4’07”64) et du 1500 m (3’49”11).

L’an dernier, elle a marqué l’histoire en battant trois records du monde en l’espace de quelques semaines, sur 1500 m, 5000 m, puis sur le mile. Une prouesse qui témoigne d’une condition physique exceptionnelle, mais aussi d’une gestion de course rare.

Un effort aux limites de la physiologie

Pourquoi cette barrière des 4 minutes est-elle si redoutable ? D’abord parce que le mile est une distance hybride, à la fois trop longue pour être sprintée, et trop courte pour être gérée comme une épreuve d’endurance. L’effort sollicite la quasi-totalité des filières énergétiques, et exige une tolérance élevée à l’acide lactique.

💡 En clair : c’est un effort maximal prolongé, sans la moindre marge d’erreur. Là où les athlètes du 1500 m peuvent parfois « relancer » dans le dernier tour, ici tout doit être parfaitement calé dès le départ. Chaque seconde compte, et une baisse de rythme, même minime, peut coûter l’exploit.

Crédit : Running Magazine

Mais au fait… où est passé Breaking3 ?

Entre Breaking2 et Breaking4, certains s’étonneront de l’absence d’un Breaking3. À ce jour, aucun projet officiel n’a été lancé sous ce nom. Il semble que Nike préfère s’attaquer à des seuils mythiques clairement identifiables, comme les 2h au marathon ou les 4 minutes au mile, plutôt qu’à une suite logique en chiffres. Alors, Breaking3 ? Une idée restée dans les starting-blocks… ou un futur épisode encore en préparation ?

Un enjeu symbolique autant que chronométrique

En 1954, Roger Bannister devenait le premier homme à passer sous les 4 minutes au mile. Ce jour-là, il avait prouvé que ce que l’on croyait impossible ne l’était pas. Aujourd’hui, Faith Kipyegon s’apprête à faire de même, 70 ans plus tard, chez les femmes.

Réussir cette performance, ce ne serait pas simplement inscrire un nouveau record : ce serait briser une croyance, redéfinir les standards et ouvrir une nouvelle ère. Pour Nike, ce serait aussi une confirmation : celle que la science du sport, bien pensée et bien accompagnée, peut contribuer à écrire l’histoire.

Rendez-vous le 25 juin !

À J-7 de l’événement, l’excitation monte. Car cette tentative pourrait bien marquer un tournant. Une course d’une durée inférieure à 4 minutes, mais dont l’écho pourrait résonner pendant des décennies.

Chez DLTDC, nous serons présents sur place pour suivre la tentative de Faith Kipyegon au plus près. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l’évolution de cette quête vers l’impossible… qui pourrait bien devenir réalité !

Lieu de l’événement : Stade Charléty


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