Les blessures les plus courantes en course à pied
Parmi les hantises des coureurs, la peur de se blesser figure incontestablement en bonne place. Alors qu’un coureur sur deux se blesse chaque année, quelles sont les blessures les plus courantes en course à pied ?
Les tendinites
La tendinite est une inflammation du tendon. Cette blessure, tristement célèbre dans le monde de la course à pied, touche plus fréquemment le tendon d’Achille, la fesse ou encore la rotule chez les coureurs.
Elle se caractérise principalement par une douleur lors de la sollicitation et à la palpation. Chaque tendinite trouve son origine dans l’exécution d’un mouvement traumatisant à une intensité ou une fréquence élevée que le corps ne parvient plus à supporter. Par exemple, la tendinite d’Achille survient principalement lors d’une pratique intense des accélérations en côte ou des sauts.
La tendinite nécessite un allégement significatif de la charge d’entrainement et une rééducation par des exercices ciblés.
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La fracture de fatigue
Parmi les blessures les plus redoutées des coureurs, on retrouve la fracture de fatigue, appelée aussi fracture de stress.
Cette dernière atteint principalement les tibias, la hanche ou encore les métatarses. La fracture de fatigue est difficile à détecter car comme son nom ne l’indique pas, il s’agit en réalité d’une micro-fracture osseuse non visible par radiographie avant la phase de consolidation. Un léger œdème est parfois visible à l’œil nu à l’endroit où la palpation est douloureuse. Elle ne peut être mise en évidence qu’à l’aide d’une scintigraphie ou d’une IRM.
Une fois diagnostiquée, la fracture de fatigue nécessite un arrêt total de toute activité qui réveillerait la douleur. Quelques semaines de repos seront nécessaires avant d’envisager une reprise progressive en veillant à ne jamais réveiller la douleur au risque de retarder la consolidation.
La périostite tibiale
Encore un terme qui fait frémir sur les pistes d’athlétisme. La périostite tibiale est une inflammation du périoste, membrane qui assure l’insertion des tendons et des ligaments sur l’os du tibia.
Elle survient souvent lors d’une augmentation trop brutale du rythme d’entrainement, qui ne laisse pas au corps le temps d’encaisser et de récupérer correctement.
Le coureur ressent alors une douleur dont l’intensité croît à mesure qu’il l’ignore et poursuit son entrainement. Elle peut cesser avec l’arrêt de l’effort, ou se poursuivre si elle n’est pas soignée dès son apparition.
Il existe plusieurs méthodes pour éviter et guérir les périostites : exercices de renforcement, bilan postural, mésothérapie… Le mieux reste encore de l’éviter en veillant à augmenter progressivement l’intensité de vos entrainements.
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Le syndrome de l’essuie-glace
Particulièrement présent chez les coureurs de longue distance, le syndrome de l’essuie-glace est une irritation du coussinet graisseux situé entre la bandelette (qui relie la hanche au genou) et le fémur.
Une douleur apparait sur la face externe du genou et s’accroit au fur et à mesure que vous poursuivez l’effort, jusqu’à vous handicaper complètement. Si certains coureurs sont plus rapidement sujets à cette blessure du fait de leurs mécaniques de course, il est toujours possible de se prémunir grâce à des exercices de renforcement ciblés.
La bursite
La bursite atteint principalement la hanche des coureurs. Elle est alors appelée bursite trochantérienne. Cette blessure se caractérise par une inflammation de la bourse de la hanche. Elle survient lorsque le muscle fessier ne travaille pas suffisamment dans la phase d’affaissement de la hanche induite par la foulée.
Le repos et une bonne rééducation seront vos meilleurs alliés pour un rétablissement complet. Il s’agira ensuite de réaliser des exercices de renforcement ciblés pour sur vos fessiers.
ATTENTION : Cette liste n’est bien sûre par exhaustive ! En cas de douleur, il est primordial de pousser la porte d’un médecin du sport, mieux formé aux pathologies spécifiques des coureurs. Un bon suivi sera la clé de votre rétablissement.
Dans cet épisode, nous allons explorer cinq signes parfois cachés, mais révélateurs, d’un déficit en nutriments essentiels.
Les carences nutritionnelles sont souvent sous-estimées dans le monde du sport, et pourtant, elles peuvent avoir des conséquences bien réelles sur la santé et les performances des coureurs à pied. Fatigue persistante, blessures récurrentes, récupération plus lente, ou même troubles de l’humeur… Les carences peuvent se manifester de manière subtile, presque insoupçonnée, et même pire passer inaperçues pendant longtemps.