En immersion avec l’Équipe de France - Bilan du stage : l’Équipe de France sera-t-elle prête pour les Mondiaux ?
Le stage de l’Équipe de France en Afrique du Sud touche à sa fin. L’heure est au bilan et une question est sur toutes les lèvres : l’Équipe de France sera-t-elle prête pour les Mondiaux ?
Entrainement en semi-altitude : la recette secrète de l’Équipe de France ?
Pour beaucoup d’athlètes de l’Équipe de France, le training camp de Potchefstroom a offert un terrain d'entraînement optimal. Pourtant on peut s'interroger sur la pertinence de faire voyager des athlètes aussi loin surtout dans le contexte actuel de crise climatique.
La haute performance sportive est une science délicate, qui se joue parfois sur des détails souvent invisibles aux yeux des néophytes.
L'entraînement en altitude est une composante essentielle de la préparation des athlètes de haut niveau. Mais cette altitude doit être soigneusement calibrée : trop haute, elle peut affecter la puissance des athlètes ; pas assez haute, elle ne produit pas les adaptations physiologiques recherchées.
De plus, à cette période de l'année, il est crucial pour nos athlètes de s'acclimater à des températures plus chaudes afin d'être performants dès le début de l'été. Un entraînement dans des conditions similaires à celles qu'ils rencontreront en compétition est indispensable.
Le centre d'entraînement doit également disposer de toutes les infrastructures de pointe permettant un suivi précis et individualisé des performances de chaque athlète.
En considérant tous ces critères, le choix de l'Afrique du Sud apparaît comme une évidence. Il ne s'agit en aucun cas d'une décision prise à la légère, mais d'une recherche rigoureuse visant à offrir à nos athlètes les meilleures conditions possibles pour réussir.
On est partis à la rencontre d’Alice Finot, qui nous explique les enjeux de l’entrainement en semi-altitude et les précautions à prendre lorsque l’on s’entraine dans ces conditions.
Entraineur de l’Équipe de France : un travail d’équilibriste
Thierry Choffin est l’un des entraîneurs qui était présent en Afrique du Sud. Sa présence sur le terrain a permis un suivi quotidien de ses athlètes et une proximité avec eux qui permet d'optimiser et d’adapter la préparation pour chacun d’entre eux.
Thierry est aussi connu pour sa capacité à motiver ses athlètes, à les pousser à se dépasser sans jamais compromettre leur bien-être. Il comprend que la performance est un équilibre délicat entre le travail physique intense et le maintien de l’épanouissement personnel.
Nous avons eu la chance d’échanger quelques mots avec lui à son retour à Fontainebleau pour faire un premier bilan de cette expérience Sud Africaine.
Il nous explique qu’il est parfois difficile de jongler entre les exigences des programmes d’entrainement et la réalité du terrain. État de forme des athlètes, récupération variable… Tous ces éléments sont à prendre en compte et sont parfois difficile à faire accepter aux athlètes.
Le retour en plaine et bilan : les athlètes prêts pour les Mondiaux ?
Le retour en plaine, ou la "redescente", après un stage en altitude est une phase stratégique cruciale pour tout athlète de haut niveau.
L'entraînement en altitude est connu pour augmenter la production de globules rouges, ce qui améliore la capacité du corps à transporter l'oxygène des poumons aux muscles. Cependant, les effets bénéfiques de l'entraînement en altitude ne sont pas immédiats. Le corps a besoin de temps pour adapter et optimiser son système pour bénéficier pleinement de ces adaptations physiologiques.
À écouter >> En immersion avec l’Équipe de France - Au coeur des séances de haute intensité
C'est là que la phase de redescente joue un rôle clé. En rentrant à une altitude plus basse, où l'oxygène est plus disponible, l'organisme est capable de mieux récupérer et d'assimiler les adaptations produites en altitude. Cela permet aux athlètes d'exploiter leur nouvelle capacité cardiovasculaire pour augmenter l'intensité de leur entraînement sans augmenter leur niveau de fatigue.
Mais une mauvaise gestion de la redescente ou un retour trop rapide à l'intensité en plaine peut au contraire entraîner une fatigue excessive et potentiellement augmenter le risque de blessures.
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