La foulée: tout savoir pour l'optimiser
Chaque coureur, qu’il soit amateur ou professionnel, possède une foulée qui lui est propre. On peut d’ailleurs reconnaitre certains athlètes uniquement grâce à leur foulée. Mais qu’entend-on vraiment par « foulée » et que signifient tous les termes que l’on entend souvent pour la qualifier?
Les phases de la foulée
Pour commencer, toute foulée se décompose généralement de la même manière. Lorsque l’on court, on retrouve deux phases principales :
La phase d’appui
La phase de suspension
La phase d’appui
Elle comporte trois étapes distinctes :
L’amortissement : il s’agit du contact initial de votre pied avec le sol. C’est à ce moment-là que vous allez emmagasiner l’énergie qui vous sera utile lors de la propulsion.
La phase de soutien : le poids de votre corps repose sur une seule jambe et votre centre de gravité est situé à l’exacte verticale de votre appui. Ici, toute votre énergie est utilisée pour vous stabiliser.
La propulsion : l’énergie emmagasinée va être restituée pour vos permettre d’avancer.
La phase de suspension
Cette phase commence lorsque vous quittez le sol et se termine dès que vous reprenez appui. Vous êtes donc en suspension, sans contact avec le sol, durant toute cette phase.
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Les différents types de foulée
Les études de podologie ont permis de faire ressortir différents types de foulée avec des caractéristiques propres à chacun. Evidemment, il s'agit ici des grandes catégories, qui ne doivent pas pour autant gommer les spécificités de chacun.
La foulée pronatrice
Si vous êtes « pronateur », le contact de votre pied avec le sol se fait d’abord par le bord externe du pied. Le pied va ensuite se dérouler en basculant vers l’intérieur.
On commet souvent l’erreur de dire que l’attaque du sol avec le pied se fait par le bord interne du pied pour un coureur qui aurait une foulée supinatrice. En réalité, le contact se fera bel et bien par le bord externe du pied. Ce n’est que dans un second temps que le pied va se dérouler vers l’intérieur. C’est d’ailleurs en observant l’usure du talon que l’on constate la pronation.
La foulée supinatrice
Si vous êtes « supinateur », votre pied va heurter le sol par son bord externe et rester sur le bord externe lorsqu’il va se dérouler.
La foulée universelle
Dans ce cas, votre pied va tout simplement rester dans l’axe dans toutes les phases du déroulement.
Connaitre son type de foulée, à quoi ça sert ?
Le type de foulée est depuis quelques années devenu un véritable sujet de discussion dans le monde de la course à pied. Entre apparition de chaussures spéciales « pronateurs » ou « supinateurs » et développement des corrections grâce aux semelles orthopédiques, les coureurs ont rapidement fait de ce sujet une préoccupation prédominante.
Pourtant, il n’est pas fondamentalement indispensable de connaitre son type de foulée pour être un bon coureur. En revanche, cela peut devenir intéressant voire indispensable si vous êtes sujets à des douleurs ou des blessures à répétition. Dans ce cas, un bilan chez un podologue peut s’imposer pour vous permettre de résoudre certaines problématiques d’ordre mécanique.
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N’oubliez cependant pas qu’un problème n’en est vraiment un que lorsqu’il a des conséquences négatives. Dans le cas contraire, il s’agit simplement d’une constatation. La correction n'est nécessaire qu'en cas de douleurs ou blessures et sur avis d'un podologue.
Enfin, connaitre sa foulée peut permettre de la travailler pour la rendre la plus efficace possible. Plus elle sera efficiente, plus vous pourrez travailler à améliorer votre performance grâce aux facteurs clés. Ce travail se fera sur les différentes phases évoquées plus haut.