#44 - Battre son record, les secrets de la performance en course à pied
Battre son record … une obsession chez les coureurs et coureuses qui arpentent le macadam. Cette folle course vers l'amélioration de vos chronos sur les différentes distances répond à des éléments qu’il faut, si ce n’est maîtriser, au moins connaître afin d’optimiser vos chances. DLTDC vous liste quelques facteurs clés de la performance en course à pied.
Pourquoi vouloir battre son record ?
C’est une question anodine mais au final elle mérite d’être posée. Pourquoi des coureuses, des coureurs sont en perpétuelle quête d’une résultat chronométrique amélioré ? Un seul athlète par course obtient la victoire… alors quel sens donner à cette recherche de PB et autres RP ?
La réponse à cette question nous est fournie par Abraham Maslow connu pour sa hiérarchisation des besoins en 5 niveaux la fameuse pyramide de Maslow. Et le besoin de réalisation, ou le besoin d'accomplissement de soi et selon lui au sommet de cette pyramide.
Pour Maslow s’accomplir, c’est avant tout se connaître en profondeur et avoir la capacité d’affronter ses limites, ses lacunes, ses peurs pour les dépasser et aller au fond de soi-même.
“Pour atteindre l'objectif final, je me concentre d'abord sur la préparation”
David Douillet
Il ne faut pas se concentrer sur l'objectif en lui même. Il faut se focaliser sur le processus qui va nous conduire vers cet objectif.
Un athlète avec l’aide de son entraîneur doit établir un plan et le suivre avec autodiscipline car un objectif sans plan s'appelle plutôt un vœux ou un miracle.
L’une des clés de la performance c’est la confiance en soi et l’une des clés de la confiance en soi c’est la préparation !
Attention toutefois. Ne pas sombrer dans le « perfectionnisme toxique ». Il faut respecter le plan mais pas en devenir esclave.
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Mme Soleil au secours de la performance ?
Les conditions météorologiques ont une place très importante dans l’atteinte d’une performance.
Une chaleur trop élevée entraînera une baisse des chronos. Tout le monde réagit différemment à la chaleur mais ce qui est certain c’est que tous les records mondiaux ont été réalisés à des températures tempérées.
Tout simplement parce que une partie de la circulation sanguine va être détournée pour évacuer le surplus de chaleur et maintenir une température corporelle plus ou moins constante.
Cette dérivation sanguine permet d’augmenter notre débit cardiaque pour assurer un bon apport d’oxygène à nos muscles. Du coup, si l’athlète veut conserver la même intensité d’effort (le même cardio), il va devoir réduire sa vitesse.
La déshydratation accrue du fait de la transpiration rend le fluide sanguin plus épais donc le coeur doit fournir plus d’efforts pour envoyer le sang (et donc l’oxygène dans les muscles).
C’est la raison pour laquelle en plein été un footing que vous maîtrisez par ailleurs fera vite monter votre cardio.
Mais au-delà de la simple température à laquelle nous pensons souvent, le pourcentage d’humidité, l’hygrométrie, impacte fortement la performance.
Si le temps est très humide lors d’une course, notre transpiration ne va pas être correctement évacuée, ce qui va impacter négativement la performance et surtout notre confort pendant course.
Le parcours et le niveau évidemment
Une chose qui relève aussi du bon sens c’est le parcours: est-il roulant ? le plateau est-il dense ?
L’expérience de terrain montre que la densité reste en ce sens préférable au parcours roulant. Après si vous alliez les deux, c’est étincelles assurées à l’arrivée.
https://www.youtube.com/watch?v=Y9_1q_Y3Bm8
Le marathon de Paris en est un bon exemple. Il est connu et reconnu pour être un parcours loin d’être des plus roulants. Pourtant les 2 records de France (féminin avec Christelle Daunay, et masculin avec Benoit Z) ont été réalisés à Paris.
La corrida de Houilles a vu Julien Wanders y améliorer un record d’Europe du 10km. Et les 3 boucles avec la petite montée qui semble une véritable côte au 3ème ne serait à priori pas des plus favorables. Mais voilà dans les deux cas, les courses proposent un plateau avec une forte densité.
Dans cet épisode, nous allons explorer cinq signes parfois cachés, mais révélateurs, d’un déficit en nutriments essentiels.
Les carences nutritionnelles sont souvent sous-estimées dans le monde du sport, et pourtant, elles peuvent avoir des conséquences bien réelles sur la santé et les performances des coureurs à pied. Fatigue persistante, blessures récurrentes, récupération plus lente, ou même troubles de l’humeur… Les carences peuvent se manifester de manière subtile, presque insoupçonnée, et même pire passer inaperçues pendant longtemps.