Dans la Tête d'un Coureur

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Optimiser son plan d’entrainement en fonction de son cycle menstruel

Entre la puberté et la ménopause, les femmes sont soumises à ce que l’on appelle le cycle menstruel. D’une durée d’environ 28 jours, il est découpé en 4 phases qui ont chacune leurs spécificités. Mais ces phases ont-elles un impact sur l’entrainement ? Faut-il adapter les plans d’entraînement en fonction du cycle menstruel ?

Les phases du cycle menstruel

Le cycle menstruel dure en moyenne 28 jours et est découpé en 4 phases distinctes :

  • Les règles : c’est la période d'écoulement du sang lorsque l’ovule n’a pas été fécondé.

  • La phase folliculaire : elle précède la libération de l’ovule. Grâce aux oestrogènes qui sont en nombre durant cette période, les femmes présentent souvent de meilleurs aptitudes physiques et mentales à l’entrainement.

  • La phase ovulatoire : c’est le moment où l’ovule est libéré. Certaines femmes peuvent présenter une hyperlaxité ligamentaire qui augmente le risque de blessures.

  • La phase lutéale : c’est la phase qui suit la libération de l’ovule et survient avant les règles. C’est aussi le moment du syndrome prémenstruel. La progestérone libérée à cette occasion peut provoquer un “coup de mou”, une sensation de moins bien, qu’elle soit physique, mentale ou les deux.

Cycle menstruel et entrainement

Au regard des 4 phases et de leurs spécificités, il semble évident que les plans d’entrainement des femmes devraient comporter un certain nombre d’adaptations.

Concrètement, les règles, si elles ne sont pas trop douloureuses, et surtout la phase folliculaire, sont les moments durant lesquels les femmes sont souvent le plus en forme. Que ce soit la forme physique ou la force mentale, elles seront mieux disposées à tout donner à l’entrainement.

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C’est donc le moment de placer les grosses séances en intensité, celles qui font grimacer quand on reçoit le plan d’entrainement.

A contrario pendant les phases ovulatoire et lutéale, la forme n’est pas toujours au rendez-vous. En cas de coup de mou, il vaut mieux placer les footings et les sorties longues pour ne pas contre-performer.


Optimiser son plan d’entraînement en fonction de son cycle menstruel


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