Le sport de Haut Niveau est un univers difficile, parfois impitoyable dans lequel les athlètes sont lâchés, parfois très jeunes. Pour certains comme Claire, la pression peut devenir insupportable et nécessiter un suivi par des professionnels. Mais que faire quand les appels à l”aide restent sans réponse ? Comment faire face seule à ses idées noires ?

Claire palou : seule face à ses appels à l’aide

Lorsque Claire, atlhète de haut niveau, sent que sa vie lui échappe, qu’elle perd pied peu à peu, elle demande de l’aide. Depuis plusieurs mois déjà, elle appelle, elle lance des perches et cherche à se confier à sa psychothérapeute.

Mais l’oreille attentive qu’elle pense trouver se referme implacablement devant elle. Alors qu’elle souhaite s’ouvrir sur des traumatises qu’elle a vécus au sein de l’institution censée la protéger, on lui demande de se taire. Elle obtempère. Elle tente de continuer, de dépasser tout ça.

Mais comme souvent lorsque l’on décide de cacher la vérité sous un tapis, elle ressurgit, plus puissante que jamais.

Faire taire des idées noires à tout prix

À bout de souffle, Claire finit par craquer et avouer le fond de ses pensées qui s’abat brutalement sur sa psychologue. Cette dernière ne peut plus fermer les yeux face à sa jeune patiente qui lui dit qu’elle a des idées noires. Elle avoue qu’elle perd l’envie de vivre, qu’elle souhaite que tout s’arrête.

Là, c’est la panique. La psychologue se sent dépassée et décide de contacter un médecin en lui donnant d’ores et déjà des consignes très précises. Il faut médicamenter Claire, lui donner des anti-dépresseurs et des anxiolytiques.

Pourtant, le médecin n’a pas rencontré Claire. Il n’est pas spécialiste de la santé mentale. La psychologue n’est pas habilitée à prescrire des médicaments. Mais la jeune athlète fait confiance. Elle accepte le traitement et le suit conscienscieusement. Après tout, c’est pour son bien, non ?